Dans les variations chromatiques, il était le repère, l’écrin de l’arc-en-ciel comme un fuseau de lumières dans son fourreau si intense, avant de décrocher la flèche du printemps.
Bleu du ciel contre l’ocre du sable sur cette plage sans fin qui invoque l’été des jeux solaires, où le tutoiement des deux éléments ; la terre-rive et la mer-ciel, me prend à rêver d’un oxymore qui dépasse les déclinaisons.
L’ocre bleu, ce sera l’ocre bleu...
Extrait du poème "L'ocre bleu" de Rémy Soual.
Acrylique sur papier de Claude Abad.