Le corps sera le point de départ. L’épicentre même de cette ascension de la chair jusqu’au verbe. De celle qui retrouve les formules qui hérissent. Font vibrer l’âme par la sensualité des phrases.
Le corps. Le corps donc. Tel le refuge de cette écriture commune. Saillie tant tienne que mienne. Et à laquelle la lecture donne une seconde existence. Inventer un nouveau corps : l’auteur-lecteur.
Duel. Duo plutôt. Où la mort de l’auteur temporairement retrouve vie. Dans le corps du lecteur. Dans le second souffle de l’œuvre partagée. Et qui étend jusqu’à un nombre incalculable les contours du dire.