Dis frérot, la vie,
c’est toujours une hyène
qui ricane dans ton dos ?
J’ai mal à l’âme, aujourd’hui,
je suis fourbu, j’en peux plus,
à quoi bon continuer
quand persévérer, c’est s’enliser ?
J’ai du mal à joindre les deux bouts,
pour tout te dire, je suis à bout,
Il y a pas que l’oseille,
Il y a ce mépris en travers.
J’ai mal en tout, frérot,
comment tu fais toi,
pour garder la niaque
et la part d’espoir ?
Dis frérot, la vie,
c’est toujours une hyène
qui ricane dans ton dos ?
Il y a des rictus à ne plus voir,
je suis en manque d’air pur,
je sais plus trop que vouloir
à part causer un peu ce soir.
Il y a trop d’insultes dans leurs silences,
je voudrais bien leur apprendre la science
des quatre vérités et du portrait craché,
histoire de leur couper le caquet !
Je sais plus trop ce que je te raconte,
j’aimerais seulement savoir
comment arranger
un peu les choses.
Dis frérot, la vie,
c’est toujours comme ça,
un combat qui te laisse K.O. ?
Dis frérot, tu préfères pas
la brise du soir
à l’aigreur du jour
où tu te démènes ?
Dis frérot, je t’embête peut-être,
mais la vie des fois,
on lui ferait la peau…