L’affaire pourrait sembler entendue et le jugement sans appel, le XVIIIème siècle passe pour un âge sans poésie, marqué du sceau même de « l’échec des poètes » ! Une étude plus approfondie de la littérature de ce temps suffit à briser cette idée reçue,...
Lire la suiteAlphonse de Lamartine, le romantique méditatif
Du poète à la production énorme, restent un nom (Lamartine) et un adjectif (lamartinien) ! Sur le malentendu lié à l’usage péjoratif de l’adjectif, synonyme de larmoyant, vague, mou, en un mot de vieillot, c’est le regard de l’insolent Arthur Rimbaud...
Lire la suiteVictor Hugo, l'humaniste engagé
Homme-océan, homme-siècle, Victor Hugo se révèle en écrivain-phare impliqué corps et âme dans les questions cruciales soulevées par le XIXème siècle et dont sa préface à sa fresque romanesque Les Misérables fait la synthèse et annonce la portée : « Tant...
Lire la suiteAlfred de Musset, l'enfant du siècle
Comme le présente L. Chotard, dans son article du Dictionnaire universel des littératures, « Enfant terrible, ou enfant gâté, du romantisme, Musset a attiré sur son œuvre les malentendus propres à la jeunesse et à l’adolescence. » Et comme il existe des...
Lire la suiteGérard de Nerval, le rêveur inconsolé
« Je suis le Ténébreux, – le Veuf, – l’Inconsolé, / Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie : / Ma seule Étoile est morte, – et mon luth constellé / Porte le Soleil noir de la Mélancolie. » : tel un oxymore tiraillé entre ténèbres et clartés, ainsi se...
Lire la suiteCharles Baudelaire, dernier des classiques et premier des modernes
« Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frère ! » : telle est l’apostrophe du poète à son double, dans une fraternité maladive, celle du tiraillement entre vice et vertu, entre spleen et idéal, entre morosité et beauté, dont « ce monstre délicat »...
Lire la suiteArthur Rimbaud, le voleur de feu
René Char salua l’art de la fugue du jeune poète, qui l’accompagna sur les territoires d’une nouvelle écriture en prose de poèmes incandescents, de l’exclamation suivante : « Tu as bien fait de partir, Arthur Rimbaud ! » Le géant protecteur commit également...
Lire la suitePaul Verlaine, le saturnien
« [C]eux-là qui sont nés sous le signe SATURNE, / Fauve planète, chère aux nécromanciens, / Ont entre tous, d'après les grimoires anciens, / Bonne part de malheur et bonne part de bile. / L'Imagination, inquiète et débile, / Vient rendre nul en eux l'effort...
Lire la suiteIsidore Ducasse, le Comte de Lautréamont
« Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu'il lit, trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison ; car, à moins qu'il n'apporte...
Lire la suiteAndrée Chédid, souffle libérateur
« Si vous voulez, la poésie aussi est une manière de libération. Et je crois que dans ce sens-là, elle parle pour tous ceux qui sont étouffés, par tous ceux dont la voix a été affaiblie à travers les siècles ou à travers les traditions, ou à travers des...
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